Les gens qui font fonctionner la technologie : « Tout ce que nous faisons est une question de connexion. »

Cette photo a été prise avant le covid-19.

L’infrastructure informatique – ce sont ces gens qui tirent des câbles et redémarrent les serveurs au sous-sol ? Bien au contraire ! Certes, ceux qui travaillent dans l'infrastructure informatique ont un talent pour les racks de serveurs et les Storage Area Networks mais ils sortent désormais des caves et profitent de la lumière du jour. iIls travaillent sur des projets stratégiques et stimulants depuis le Database as a Service (DBaaaS) jusqu’au File Transfer as a Service (FTaaaS), en passant par Unite et l’ING Private Cloud.

Nous avons réuni autour d’une table trois professionnels chevronnés de l'infrastructure informatique chez ING. Filip, Johann et Steve parlent des technologies de pointe avec leurs opportunités et leurs défis, des collaborations internationales, de l'automatisation et des expérimentations.

Pouvez-vous résumer votre travail en une phrase ?

« Impossible. Vous pourriez dire que nous apportons aux développeurs et aux utilisateurs finaux le hardware dont ils ont besoin mais vous pourriez aussi considérer notre rôle d'une manière plus globale : nous faisons en sorte que tout et chacun reste connecté. Et ce n'est pas tout. Nous élaborons également des plans à long terme pour parer notre organisation pour l’avenir et nous expérimentons de nouvelles technologies. Notre ING Private Cloud, par exemple, est une combinaison parfaite de stratégie, d'innovation technologique et de travail opérationnel. Après tout, c'est un vrai défi de bâtir des solutions cloud dans notre contexte. »

Qu'y a-t-il de si spécifique dans une grande banque internationale ?

« Ce qui nous distingue de nos collègues des autres secteurs c'est, d'une part, la réglementation et, d'autre part, le fait que nous prenons en compte les normes les plus élevées en termes de conformité, de confidentialité et de sécurité. C'est normal, car une banque ne devrait pas offrir moins. »

Ça a l'air compliqué.

« Ça l’est ! Chez ING, nous aimons relever des défis mais nous ne réinventons pas la roue avec notre cloud privé. Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles idées, c'est pourquoi nous suivons de près l'évolution du cloud public. C'est de là que viennent généralement les innovations. En attendant, nous développons également nos propres solutions et enrichissons nos connaissances en interne. »

Qui travaille sur l’ING Private Cloud ?

« Il y a plusieurs équipes en Belgique qui travaillent sur l’ING Private Cloud, que ce soit pour automatiser, fluidifier les migrations ou développer l'offre de services du futur. Ce que nos équipes ont en commun, c'est qu'elles travaillent dans un environnement international avec les meilleurs ingénieurs du monde. Et c'est génial d'en faire partie. »

Ce que nos équipes ont en commun, c'est qu'elles travaillent dans un environnement international avec les meilleurs ingénieurs du monde. Et c'est génial d'en faire partie.

Ça a l'air captivant. N'importe qui peut-il faire partie de ces équipes ?

« Probablement pas n'importe qui. Au début de chaque projet, nous essayons de former la meilleure équipe possible, avec de vrais talents. Pour y parvenir, nous présentons l'objectif et le contenu de l'initiative aux équipes ING du monde entier. Un pays peut alors proposer un ou plusieurs de ses propres experts. Nous procédons ainsi pour chaque profil dont nous avons besoin. »

Que se passe-t-il une fois l'équipe sélectionnée ?

« La première étape consiste à s'assurer que les membres de l’équipe venant de pays différents apprennent à se connaître et se familiarisent avec le défi. C'est pourquoi il y a beaucoup de voyages au début. Habituellement, les membres de l'équipe se réunissent pendant deux semaines environ pour lancer le projet. Ensuite, ils travaillent chacun depuis leur bureau. L'équipe se réunit virtuellement pour des comptes rendus quotidiens. »

Combien de temps les gens passent-ils à l'étranger ?

« Pas tant que ça car nous donnons la priorité à un bon équilibre entre le travail et la vie privée. C'est pourquoi autant de consultants postulent chez ING. Après tout, en tant que consultant, vous voyagez dans le monde entier, toute l'année. Après un certain temps, la plupart des gens veulent vivre une vie moins trépidante et fonder une famille. Ils veulent travailler à long terme, mais avec des défis intéressants. À cet égard, ING offre un environnement de travail idéal. Il y a bien assez de possibilités d'innovation, de créativité et de projets stimulants mais, en même temps, le bien-être n’est pas oublié. Les gens peuvent travailler à domicile, par exemple. Nous sommes flexibles à ce sujet. »

Y a-t-il encore des défis à relever dans l'infrastructure informatique ?

« L'automatisation est importante et ne cesse de prendre de l’ampleur. Elle déchargera nos équipes et nos développeurs des tâches répétitives, ce qui est extraordinaire. Dans un monde idéal, les développeurs obtiendraient automatiquement et instantanément l'infrastructure dont ils ont besoin. Il ne serait pas nécessaire de réfléchir aux aspects techniques. Autrefois, demander un serveur prenait six mois. Maintenant, vous pouvez le faire en quelques minutes. À l'avenir, ce devrait être une question de secondes. »

Est-il possible d’être créatif, d’expérimenter ?

« Certainement. Les gens ont le droit d'employer environ 20 % de leur temps à des expérimentations. C'est beaucoup. En outre, ils peuvent choisir eux-mêmes la façon dont ils occupent ce temps. Ils peuvent développer une idée avec leurs collègues ou bien tester eux-mêmes une nouvelle technologie. Nous avons même un laboratoire. Il s'agit d'une pièce dans notre sous-sol avec de nombreux nouveaux appareils et technologies, des outils et des racks de serveurs sur lesquels on peut tout faire. Les gens adorent y aller pour expérimenter et créer. »

Quel serait le candidat idéal pour vos équipes ?

« Nous n'avons pas nécessairement besoin de candidats ayant de l'expérience dans le secteur bancaire. Ce que nous faisons n'est pas totalement lié au secteur, bien que nous devions plus tenir compte de la réglementation que d'autres. Les meilleurs candidats pour nous sont ceux qui veulent vraiment créer des solutions. Des spécialistes de l'infrastructure qui ont une affinité pour la programmation, ou des développeurs qui s’y connaissent en infrastructure. Nous avons besoin d’experts qui changent les choses et qui voient l’ampleur d’ING comme une opportunité d'avoir un impact. Et bien sûr, ils doivent adorer les réunions où l’on mange des pizzas. » (rires)

À propos de Filip

Filip travaille chez ING depuis 14 ans. Il a une expérience très diversifiée au sein de l'entreprise, allant du support informatique à la gestion. Il a de nombreux centres d'intérêt. C'est la raison pour laquelle il aime la variété de son poste d’IT Area Lead in Infrastructure. Quand il n'est pas au travail, il passe du temps avec sa famille, principalement en conduisant ses filles aux répétitions du ballet. S'il y a bien un cliché lié aux profils techniques à son sujet, c'est sa passion pour toutes sortes de séries de science-fiction.

À propos de Johann

Il y a deux ans, Johann a quitté l'Allemagne pour la Belgique afin de travailler pour ING. Qu'est-ce qui l'a attiré dans son poste d’IT Area Lead ? La méthode de travail agile et internationale. Cela lui donne de l'énergie de constater que les gens de son service sont heureux et impliqués. Il aime l’idée qu'il peut vraiment faire une différence pour eux. Johann n'est pas seulement agile au travail, mais aussi à l'extérieur. Il apprécie les sports dynamiques comme le Cross Fit et depuis quelques mois, il est un jeune père comblé.

À propos de Steve

En tant que Chapter Lead in Automation & Visualisation, Steve aime coacher ses collègues et les aider à façonner leur carrière. Il a rejoint ING Belgique il y a douze ans et n'a jamais regretté cette décision. Il apprécie particulièrement toutes les opportunités qui se présentent à lui. Les bracelets de festivals à son poignet révèlent immédiatement qu'il aime la musique – de préférence le métal mais son plus grand amour est son fils. Dans leurs loisirs, ils bidouillent ensemble de l'électronique (son épouse n'apprécie pas toujours) ou bien profitent du grand air.

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