S’assurer que chacun peut utiliser nos produits et services !

En tant que responsable de la « Global Accessibility » chez ING, Bianca Prins-Honkoop s’assure de rendre nos produits et services accessibles à tous. Bianca connait l’importance de cette démarche, car elle a une déficience visuelle. Découvrez son histoire, racontée avec ses propres mots.

Une histoire de famille

« Ma déficience visuelle est génétique. Je suis née avec la cataracte et le nystagmus (mouvements involontaires des yeux). De loin, je vois 3 % avec mon œil gauche et 85 % avec mon œil droit. Quand je lis, cela tombe à 20-25 %. »

« Ma mère raconte souvent que, quand j'étais petite, je me suis débrouillée en longeant les murs pour pouvoir jouer avec mes frères. Après une semaine, j'ai réussi à suivre mes frères partout, même si je ne voyais presque rien. »

« J’ai appris à trouver ma voie en toute indépendance. Littéralement. On pourrait dire que j’avais déjà entamé ma bataille pour accéder au monde qui m'entoure. Je n'avais aucune idée de ce qui m’attendait encore. »

Quand vous naissez avec un handicap, il détermine votre vie ; la manière dont vous apprenez, dont vous pensez. J'ai appris à axer mes réflexions sur les solutions plutôt que sur les problèmes.

« À l'âge de 24 ans, je suis devenue lobbyiste indépendante aux Pays-Bas et je me suis battue pour les droits de toutes les personnes handicapées. J’ai trouvé ma vocation. J'ai aimé défendre des objectifs dans l'arène politique, mais je voulais aussi changer les choses de manière concrète. »

« Mon réseau m'a mise en contact avec ING, chez qui, en tant que personne handicapée, j'ai participé au programme “ Onbekend Talent ” (Talent insoupçonné). Il ne m'a pas fallu longtemps avant de présenter un plan d’accessibilité à Ron van Kemenade, notre Chief information officer. Il a examiné mes possibilités plutôt que mes limites et m'a demandé de mettre en œuvre le plan en tant que Head of Global Accessibility. »

Le fait que je ne peux travailler qu'à temps partiel n’a posé de problème à personne. L’important était que j’accomplisse mes tâches. C'est tout simplement merveilleux !

« Je ne peux travailler que 20 heures par semaine. J'ai un glaucome, qui a été causé par toutes les opérations des yeux que j'ai subies quand j’étais enfant. C’est épuisant et ça me donne de terribles maux de tête. À la fin de la journée, je ne peux presque plus lire. »

« Mon emploi à temps partiel n'a pas posé de problème chez ING. L’important était que j’accomplisse mes tâches. C'est merveilleux, n'est-ce pas ? » En échange d’une certaine flexibilité, ils bénéficient des services d’un collaborateur totalement dévoué à son travail. »

« Et c'est aussi une bonne chose, car aujourd’hui, nous sommes confrontés à un fort sentiment d'urgence pour rendre nos produits et services plus accessibles. C’est en partie dû à la législation, que nous nous efforçons de respecter. Mais ce qui est encore plus important, c’est que les personnes handicapées se tourneront vers une autre banque si nous ne déployons pas assez d’efforts pour elles. »

Elles représentent 20 % de la population mondiale. Qui peut se permettre d'ignorer un si grand groupe de personnes ?

« Il reste encore beaucoup à faire, mais nous progressons. Nous avons ajouté des boutons " Lire à haute voix " aux articles sur ING.com et nous sommes en train d'améliorer nos cartes de débit et de crédit en y ajoutant du braille et des couleurs très contrastées, ainsi que des encoches sur le côté, pour les rendre plus faciles à utiliser pour tous. »

« De plus, nous " réparons " nos terminaux de paiement dans les supermarchés néerlandais en installant une option vocale. J'utilise expressément le mot " réparer ", parce qu'ils auraient dû être conçus avec une fonction vocale dès le début. »

Un « master plan »

« Pour conclure, j'aimerais parler du grand pas que nous sommes en train de franchir : le “ master plan ” pour une stratégie mondiale d'accessibilité. Tant pour les clients que pour les employés. Notre objectif est d’ancrer ce plan dans le développement de tous les nouveaux produits et services et de prendre en compte les personnes handicapées dès le départ. »

« Nous ne pouvons pas revenir en arrière, ce changement est imminent. Les jeunes personnes handicapées en particulier veulent contribuer à façonner l’avenir. C'est pourquoi il est primordial que les gens comme moi puissent s'exprimer, se montrer et se faire entendre. »

« Nous représentons 20 % de la population mondiale. Personne ne peut se permettre de nous ignorer ou de sous-estimer ce que nous sommes capables d’accomplir. J'en suis la preuve vivante. »

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